jeudi 20 décembre 2007

l'eucalyptus est bon pour les bronches ...

On fait dans la médecine douce maintenant ? Non, voici juste deux petites photos des cinq arbres plantés devant la maternelle hier. De quelle variété sont-ils ? Des eucalyptus bien sûr !



D'un peu plus près :




BONNES FETES DE FIN D'ANNEE A TOUS !!!

Rendez-vous en 2008 !

nouvelles pistes de réforme pour l'école maternelle

Le ministre Xavier Darcos a chargé le linguiste Alain Bentolila de rédiger un rapport sur l'école maternelle. Ce dernier lui a été remis hier et comporte un certain nombre de réformes que le linguiste souhaiterait voir mise en place.

Pour vous faire une opinion, voici comme d'habitude une petite sélection de liens intéressants :

Tout d'abord, la dépêche afp :

http://www.france24.com/france24Public/fr/administration/article-afp.html?id=071219122434.z7b253p7&cat=france

La copie de la dépêche :

Un rapport sur l'école préconise la scolarité obligatoire à 3 ans

Le linguiste Alain Bentolila préconise dans un rapport sur l'école maternelle qu'il doit remettre mercredi à Xavier Darcos "un nouveau mot par jour", la "scolarité obligatoire à trois ans" mais déconseillée à deux, ou encore "un pacte entre les parents et la maternelle".

Commandé fin septembre par le ministre, ce rapport, ainsi que les conclusions d'un groupe de travail piloté par la Direction générale de l'enseignement scolaire (Dgesco) et réunissant syndicats et parents d'élèves, doit donner lieu à des mesures "début 2008", selon le ministère.

Pour faire de l'école maternelle "une école à part entière et non une école entièrement à part", le célèbre linguiste préconise dans son rapport en premier lieu "son inscription claire dans le cadre de l'obligation scolaire", aujourd'hui entre 6 et 16 ans. Il s'agit, explique-t-il d'éviter que les parents aient le choix, selon les jours, d'envoyer ou non leurs enfants à l'école.

En revanche, il recommande un "désengagement progressif" de la scolarisation à deux ans, dans laquelle il voit une transformation de l'école maternelle en "garderie". M. Bentolila souhaite en effet que les apprentissages progressifs de la langue prennent une place plus importante, afin que les enfants arrivent au CP avec "un degré de lucidité" suffisant sur le fonctionnement du langage pour "entrer dans l'écrit", par le biais d'"ateliers spécifiques, obligatoires et quotidiens" sur la communication, les sons, la syntaxe, les "gestes graphiques".

"Apprendre à lire n'est pas apprendre une langue nouvelle: c'est apprendre à coder différemment une langue que l'on connaît déjà", argumente M. Bentolila. Il recommande aussi que les enfants écoutent "deux fois par jour" des textes "aussi éloignés que possible de la langue orale familière". M. Bentolila rappelle que pour bien apprendre à lire, les enfants doivent avoir acquis à la maternelle leur "propre dictionnaire de mots oraux" de 2.500 à 3.000 mots afin de comprendre le sens des mots qu'il apprend à déchiffrer. Il recommande donc d'apprendre "un nouveau mot par jour".

Par ailleurs, parmi ses 15 recommandations, il préconise un "pacte" avec les parents en organisant notamment "des rencontres individuelles obligatoires avec les parents en début d'année et chaque trimestre", ainsi qu'une meilleure "formation" initiale et continue des enseignants, avec un module spécifique de 50 heures "obligatoires".

Il suggère la rédaction de "programmes" de l'école maternelle qui détailleraient "pour chacune des trois années (...) les progressions spécifiques".

© 2007 AFP - Dominique Faget


Le document France info où l'on peut écouter le linguiste :

http://www.france-info.com/spip.php?article54205&theme=9&sous_theme=43



L'article du Figaro :

http://www.lefigaro.fr/actualites/2007/12/07/01001-20071207ARTFIG00003-premieres-pistes-de-reformes-pour-lecole-maternelle.php

La copie de l'article :

Premières pistes de réformes pour l’école maternelle

Deux rapports préconisent de privilégier l’expression orale et souhaitent une meilleure formation des maîtres.

Des maternelles devenues des «garderies», des enseignements déstructurés et des «instits» peu ou mal formés : pour Alain Bentolila, linguiste missionné par Xavier Darcos sur le sujet, l’école maternelle est loin d’obtenir le prix d’excellence. «Elle ne réduit pas les inégalités sociales de départ. Sa valeur ajoutée est faible», regrette le linguiste, selon qui «97 % des enfants en difficulté dès le plus jeune âge le seront toujours au collège». Pour y remédier, il s’apprête à remettre une quinzaine de propositions. Parallèlement, un rapport de la Direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO) au ministère de l’Éducation en propose huit. Le ministre tranchera l’année prochaine.

Progression des enseignements. Selon Alain Bentolila, il faut établir clairement la progression des apprentissages et mettre en place des programmes clairs entre la petite et la grande section. Le passage de la grande section de maternelle au CP doit être «négocié» avec plus de douceur, notamment par une meilleure coordination entre instituteurs. La grande section ne doit par ailleurs pas proposer une anticipation de l’apprentissage de la lecture.

Expression orale. Si les enfants n’ont pas assez de compétences pour apprendre à lire, ce n’est pas à cause des méthodes de lecture, mais parce qu’ils ne parlent pas assez bien. Il est beaucoup plus difficile de maîtriser l’expression orale que d’apprendre à lire. Les élèves ne possèdent «pas assez de mots de vocabulaire», assure Bentolila, qui préconise des «leçons de mots». La DGESCO propose également des «groupes de langage».

Formation des enseignants. Des modules spécifiques de formation pour les enseignants de maternelle devraient être mis en place, selon Alain Bentolila et la DGESCO. Aujourd’hui, ils bénéficient «au mieux de quinze heures de cours pendant leurs deux années de formation. Et parfois d’aucune». On ne peut traiter de la même façon des enseignants qui vont s’occuper de gamins de 3 ans et ceux qui instruisent des enfants de 10 ans, estime-t-il. Trop d’enseignants vont selon lui en maternelle «parce que c’est sympathique, les enfants sont petits et parce que c’est plus facile qu’en primaire. Ils apprécient aussi le fait d’être peu évalués…»

La maternelle avant 3 ans. Pour Alain Bentolila, l’entrée en maternelle ne devrait pas avoir lieu avant l’âge de 3 ans révolus. «Avant, il s’agit d’une pure garderie», estime-t-il. Pour compenser, «Il ne devrait pas y avoir» une seule moyenne ou grande entreprise sans crèche, les structures communales devraient être «plus nombreuses». À l’inverse, le rapport de la DGESCO préconise d’«assurer en priorité la scolarisation des moins de 3 ans dans les secteurs situés dans un environnement social défavorisé».

Les inspecteurs. Bentolila souhaite le retour des inspecteurs venus de l’école maternelle qui existaient il y a vingt ans. Ils ont été remplacés par des inspecteurs venant du secondaire «qui n’y connaissent rien», affirme-t-il.

Marie-Estelle Pech



Europe 1 en audio :

http://www.europe1.fr/informations/articles/775787/un-rapport-recommande-la-scolarite-obligatoire-des-3-ans.html



Enfin, pour en savoir un petit peu plus sur Alain Bentolila, un portrait à charge de Libération :

http://www.liberation.fr/transversales/portraits/240687.FR.php



Ce rapport m'intrigue pour tout vous dire ! Je n'avais pas l'impression que les enfants en maternelle étaient dans une sorte de garderie améliorée. Il me semble, bien au contraire, qu'ils ont déjà un programme assez strict à acquérir avant l'entrée au CP.

La scolarité obligatoire à 3 ans est déjà quasiment dans les faits, puisque presque tous les enfants sont scolarisés à cet âge-là. Si l'école devient vraiment obligatoire, alors plus questions de manquer la classe pour cause de petit rhume ou de week-end prolongé ! En revanche, plus questions non plus pour les écoles de refuser de scolariser les enfants ayant des problèmes de santé ou de comportement sous prétexte que l'école n'est pas obligatoire, comme on le voit malheureusement encore trop souvent.

Et vous, qu'en pensez vous ?

mardi 11 décembre 2007

un service minimum dans les écoles primaires en cas de grève

Le ministre de l'éducation nationale Xavier Darcos a annoncé aujourd'hui sur Europe 1 les nouvelles mesures qu'il souhaite mettre en place dès septembre 2008.

Le ministre souhaite que les enfants puissent être accueillis dans les écoles même en cas de grève des enseignants, comme au collège et au lycée.

Il souhaite également faire disparaître la carte scolaire et laisser ainsi libre choix de l'établissement scolaire aux parents.

Voici les documents pour vous faire une opinion :

sur le site d'Europe 1, vous pouvez écouter une partie de l'interview
http://www.europe1.fr/informations/articles/772882/darcos-annonce-un-flot-de-mesures-pour-l-ecole.html




Le Monde
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-33560376@7-37,0.html


Copie de l'article du Monde.fr :

Darcos veut un service minimum d'accueil à l'école à la rentrée


Le ministre de l'Education nationale souhaite qu'un service minimum d'accueil dans les écoles primaires soit mis en place à la prochaine rentrée scolaire pour aider les parents en cas de grève.

"Je souhaite rendre possible, dès la rentrée prochaine, un service minimum d'accueil dans les écoles", a déclaré Xavier Darcos lors d'une conférence de presse, selon le texte de son intervention transmis à la presse.


Le ministre a précisé que les sommes non payées aux fonctionnaires grévistes dépendant de son ministère seraient versées aux communes à cette fin.

"Je souhaite que partout où les communes le souhaiteront ou l'accepteront, nous puissions reverser à ces communes, sur les parties de salaires qui ont été retenues pour faits de grève, reverser des aides, des subventions, qui permettront de mettre en place les services d'accueil minimum dans les écoles primaires", a-t-il dit.

Xavier Darcos a précisé qu'il engagerait au cours des prochaines semaines, "une discussion avec les représentants des collectivités locales, des familles et des partenaires sociaux pour en définir les modalités".

La présidente de la fédération de parents d'élèves Peep se dit très favorable à la mise en place d'un service minimum, dans un entretien publié dans Le Figaro.

Mais, prévient Anne Kerkhove, "nous ne voulons pas une simple garderie. Cela ne sert à rien". "En revanche, on peut imaginer que soient mises en place, les jours de grève, des activités pour les enfants", ajoute-t-elle.

Jean-Baptiste Vey



Le Figaro
http://www.lefigaro.fr/actualites/2007/12/11/01001-20071211ARTFIG00105-xavier-darcos-va-lancer-le-service-minimum-a-lecole.php


Copie de l'article du Figaro :

Xavier Darcos va lancer le service minimum à l'école

Le gouvernent réfléchit à trois pistes pour ouvrir les écoles primaires pendant les grèves.

Les garderies d’enfants organisées à la dernière minute par des parents stressés seront-elles bientôt rangées au rayon des mauvais souvenirs ? Le ministre de l’Éducation, Xavier Darcos, doit livrer aujourd’hui trois pistes qui pourraient révolutionner la vie des parents d’élèves du primaire les jours de grève. Les collèges et les lycées sont, eux, déjà tenus de rester ouverts les jours de grève. L’hypothèse d’un «accueil minimum» dans les écoles primaires en cas de conflit social avait été abordée par Nicolas Sar­kozy pendant la campagne présidentielle puis par François Fillon cet été et enfin par Xavier Darcos le mois dernier. Une idée simple mais un projet sensible sur lequel des concertations s’ouvriront dès le début de 2008 avec toutes les parties concernées (syndicats d’enseignants, association des maires de France et par ents). L’objectif étant, selon un expert gouvernemental, d’assurer l’ouverture de toutes les écoles «coûte que coûte» en respectant le droit de grève des enseignants.

Les deux premières pistes faisaient encore hier soir l’objet de discussions au sein du ministère. La première est la plus radicale mais aussi la plus incertaine : elle reposerait sur le vote d’une loi faisant obligation d’accueillir les enfants.

La seconde piste gouvernementale est aussi conflictuelle. L’État pourrait financer certaines activités des collectivités locales en matière d’accueil. Petite révolution qui pourrait faire grand bruit : l’argent pourrait provenir des retenues de salaire des enseignants pendant les jours de grève. En somme, les grévistes paieraient pour l’accueil de leurs élèves. Certaines collectivités organisent déjà des tours de garde pour dépanner les familles dans les écoles primaires en cas de grève. Une pratique que le gouvernement souhaite développer. Lors de la grève du 20 novembre dernier, les mairies ont d’ailleurs été plus nombreuses que d’habitude à organiser des garderies, notamment en Ile-de-France et en particulier dans les Hauts-de-Seine.

«Lorsque l’école accueille les élèves alors que les professeurs sont en grève, explique-t-on de source gouvernementale, on n’est plus sur du temps scolaire, mais sur du temps périscolaire. Cela relève donc des ­collectivités locales.» S’agit-il d’une façon pour le gouvernement de renvoyer la balle aux communes ? Aujourd’hui, si la totalité des enseignants font grève dans une école primaire, le directeur peut estimer que les conditions de sécurité ne sont pas assurées. Il doit référer de ce problème au maire ou à l’inspecteur d’académie, qui décident ou non de fermer l’école.

Informer les parents

Le maire peut ouvrir les portes même sans enseignants, en organisant un tour de garde. Aucune disposition législative ne le force toutefois à assurer cet accueil. Tout repose sur sa bonne volonté. Selon son bord politique, il peut se montrer plus ou moins conciliant. Dans plusieurs municipalités, comme Antony ou Meudon, les maires ont pris l’initiative d’ouvrir les centres de loisirs les jours de grève. Mais les élus ne sont pas forcément favorables à une généralisation de ces initiatives : «Nous ne souhaitons pas que le gouvernement règle le problème en imposant de nouvelles charges aux collectivités», explique-t-on à l’Association des maires de France. Tout dépend aussi des possibilités financières des collectivités. Ces «garderies» sont encore rarement assurées, car il n’est pas évident de trouver du personnel au pied levé. Ce n’est pas l’avis de Jean-Yves Senant, maire d’Antony : «Nous disposons d’un réseau d’animateurs mobilisés le mercredi mais qui peuvent être disponibles si on les prévient suffisamment à l’avance.» Il assure que l’accueil de 60 enfants le 20 novembre n’a coûté à la ville que 1 000 euros.

Troisième et dernier volet de réflexion pour le ministre : lorsque aucune solution n’a pu être trouvée pour accueillir les enfants, les directeurs sont censés informer les pa­rents assez tôt afin qu’ils puissent prendre les dispositions nécessaires pour les faire garder. L’usage veut qu’ils soient prévenus dans les ­carnets de correspondance et par affichage devant l’école. «C’est loin d’être systématique», précise-t-on au ministère de l’Éducation nationale. Xavier Darcos entend que, au moins, cette pratique soit respectée.

Marie-Estelle Pech et Aude Sérès



Il est dommage qu'on ne puisse écouter sur le site d'Europe 1, l'intervention de deux institutrices à la retraite qui ne trouvaient rien de spécial à redire au projet de Xavier Darcos sur le service minimum. Elles désiraient simplement insister sur le fait que les grèves sont en fait très "rares" sur une année scolaire. En revanche, les absences d'instituteurs malades ou en stage de formation ne sont bien souvent pas remplacées, ou alors tardivement et là, il y a un vrai problème d'après elles mais l'annonce d'une augmentation du nombre de remplaçants serait certainement moins "spectaculaire" qu'une hypothétique résolution de l'absence des instits pour cause de grève. Ces jours-là, les enfants, nous le savons bien, sont très souvent accueillis en répartition par les instits non grévistes.

vendredi 7 décembre 2007

un peu de lecture ...




Oui, c'est bien de lecture qu'il s'agit !

Voici un lien vers un site intéressant qui se nomme "café pédagogique". Il est rédigé par une association d'enseignements et des chercheurs qui réfléchissent sur les différents thèmes ayant un rapport avec l'école et l'enseignement.

Dans l'article qui suit, "café pédagogique" reprend l'étude pirls qui révélait le faible niveau en lecture des élèves français du primaire. Les pistes de réflexion sont nombreuses mais que faut-il faire concrètement ?


http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lesysteme/Pages/2007/87_Lecture.aspx