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lundi 24 août 2009

bientôt la rentrée !

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Ça
y est ! Les valises sont défaites, les maillots de bain rangés, le mois de septembre arrive inexorablement.

Les trousses sont-elles prêtes ? Le cartable ? Il est comment le cartable ? Oh, il fera bien un an de plus ! Ou bien non, ce n'est plus possible, il faut en racheter un qui soit comme ça, mais non, pas celui là. Voila, celui qui coûte un bras sinon ils ne peuvent décemment pas retourner à l'école avec une horreur pareille ! Bref, c'est la rentrée !

Quoi de neuf cette fois-ci ? Tout d'abord, depuis le 23 juin, un nouveau ministre de l'éducation nationale. Si vous l'aviez manqué, voici Luc Chatel.


Xavier Darcos, l'ancien ministre est devenu ministre du travail, des relations sociales, de la solidarité, de la famille et de la ville.

Quoi de neuf encore ? La grippe A ! Une nouvelle tuile qui nous tombe dessus ! Un document d'information sera remis à tous les parents le jour de la rentrée. Il devrait contenir les mesures de précaution de bases, telles que le lavage des mains, l'utilisation de mouchoirs jetables ... mais aussi l'explication des possibles fermetures de classes qui risquent de devenir un énorme casse-tête pour tout le monde.

A tort ou à raison (principe de précaution oblige), l'état se prépare à affronter la pandémie. Si vous n'êtes pas trop effrayé, les liens suivants pourront vous donner quelques renseignements complémentaires. Si vous êtes un peu flippé, passez votre chemin vous risquez d'avoir des palpitations !

Sites du interministériels :
Pandémie grippale : Guide pratique de la vie quotidienne
http://www.pandemie-grippale.gouv.fr/monquotidienenpandemie/
Information continue sur la grippe A et son évolution
http://www.grippeaviaire.gouv.fr/sommaire2.php3

Ministère de l'éducation nationale : Grippe A : Dispositif de prévention pour la rentrée scolaire
http://www.education.gouv.fr/cid45588/grippe-a-dispositif-de-prevention-pour-la-rentree-scolaire.html

Site du CNED qui prendra le relais des enseignants en cas de fermetures d'écoles (bon courage à tous !)
http://www.academie-en-ligne.fr/Default.aspx



Vous voulez une bonne nouvelle ? L'APEM sera présent au forum des associations samedi 12 septembre. Venez nous rencontrer et pourquoi pas nous rejoindre.

Bonne rentrée à tous et à bientôt !


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samedi 9 mai 2009

semaine sans écran

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A partir de lundi 11 mai, les instituteurs de l'école élémentaire proposent aux élèves de participer à une semaine sans écran.

La question avait été soulevée l'an passée mais l'inspecteur d'académie y était formellement opposé, n'y voyant pas d'utilité. Visiblement, entre temps, ses enfants ou petits enfants on dû lui casser les pieds avec leur DS et il a changé d'avis !!! Ceux qui veulent se rafraichir la mémoire peuvent relire le compte-rendu daté du 30 mai 2008 :

http://apemeyreuil.blogspot.com/2008/06/conseil-dcole-primaire-vendredi-30-mai.html

La question avait été à nouveau posée lors des "questions diverses" du conseil du 13 février dernier :

http://apemeyreuil.blogspot.com/2009/02/compte-rendu-du-conseil-decole-primaire.html

Une bonne initiative qui peut devenir très ludique (ou un peu casse-pied, on verra ! c'est l'avis très perso de la maman qui écrit le blog là, on est d'accord !-) mais qui fera sans aucun doute du bien à tout le monde.

Eteignez vos ordinateurs !!!

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dimanche 4 janvier 2009

bonne année 2009 !



Les membres de l'APEM vous souhaite une bonne et heureuse année 2009 !



Samedi 10 janvier, nous aurons une réunion à 10h00 au centre administratif. Ce sera l'occasion de déguster une galette des rois. Pour une fois qu'on a une "raison officielle" de manger un gâteau, on ne va pas se gêner !!!

Si vous souhaitez nous rencontrer, n'hésitez pas à pousser la porte ...




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jeudi 11 décembre 2008

manifestation

Pour tous les parents intéressés, voici une information reçue sur l'email de l'apem (apemeyreuil@blogspot.com) concernant une manifestation organisée jeudi prochain à l'initiative du SNUipp.


Mardi 16 Décembre

Regroupements devant les écoles puis
rassemblements pour des défilés lumineux
Pour Marseille : RdV 19h escaliers de Saint Charles
Pour Aix-en-Provence : RdV 19h Place de la Mairie
Pour Aubagne : RdV 19h Cours Foch

pour des défilés lumineux (distribution de bâtons fluo).

Aujourd’hui la politique gouvernementale ne voit dans l’éducation qu’un moyen
d’économiser. Cet acharnement d’un « toujours moins de postes !» et de réformes
rétrogrades à marche forcée aboutissent à de réelles régressions. L’Etat se désengage
de ses missions envers la jeunesse en déléguant hors de l’école ce que celle-ci doit
assumer pour tous.
Tous les ingrédients sont réunis pour que ce constitue une école à deux vitesses où les
inégalités scolaires renforceront les inégalités sociales.

Nous demandons que les conditions de réussite de chacun soit prise en compte dans le
cadre du service public.

Cela passe par une priorité donné à l’Education, l’abandon des suppressions de postes
dans toute l’Education nationale, l’Enseignement supérieur et la recherche.
Cela passe par un véritable projet social discuté par tous les partenaires de l’école.
Cela passe par un accès du plus grand nombre à Enseignement supérieur de qualité.
Cela passe par un service public transformé où chacun trouve sa place (parents,
professeurs, lycéens, étudiants…)
Cela passe par des moyens pour permettre aux associations éducatives et
complémentaires de l’enseignement public d’assurer leurs missions dans et autour de
l’école, en faveur de la jeunesse.

L’école est l’affaire de tous et est au coeur des préoccupations de la société !
Il nous faut démocratiser et transformer l’école et non la casser !

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lundi 24 novembre 2008

l’éducation est notre avenir

Voici un message transmis par une parent d'élève de la maternelle et reçu sur notre adresse e-mail : apemeyreuil@gmail.com

"L’éducation est notre avenir : il ne doit pas se décider sans nous !

Afin de relayer la pétition http://www.uneecole-votreavenir.org/

et vu la gravité des menaces qui pèsent actuellement sur l'école et son avenir,

les enseignants aixois invitent les parents à une réunion d'information

le jeudi 27 novembre à 18h à l'école Paul Arène élémentaire

15 rue Léon Blum 13090 Aix

Prévenez vos parents d'élèves, Venez nombreux.
"

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samedi 8 novembre 2008

"nos enfants nous accuseront"

"Nos enfants nous accuseront" est le titre d'un film en salle actuellement.

Merci Isabelle de nous avoir envoyé ce lien.

On se dit qu'on a du travail à Meyreuil quand on sait que jeudi les élèves de l'élémentaire on eu le bonheur de manger ... des chips ! Et ce n'était pas la première fois !



d'autres images disponibles :

http://www.dailymotion.com/relevance/search/nos%2Benfants%2Bnous%2Baccuseront

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jeudi 4 septembre 2008

c'est pas du jeu

"C'est pas du jeu" est le titre d'un documentaire diffusé samedi matin sur France 2 pour prévenir les enfants des dangers des jeux dangereux tels que le jeu du foulard, le jeu de la tomate ou du sternum.

Etant donné la position actuelle de l'école primaire de Meyreuil sur le sujet, c'est à dire le silence malgrè les consignes ministérielles, les parents qui ont envie d'aborder ce problème en famille peuvent saisir l'occasion et regarder ce documentaire avec les enfants pour répondre aux éventuelles questions.

http://kd2a.france2.fr/index-fr.php?page=actu_documentaire&theme=33&actu=107&item=476

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jeudi 28 août 2008

Xavier Darcos fait lui aussi sa rentrée



Ce matin, Xavier Darcos, le ministre de l'éducation nationale, présentait les nouveautés pour la rentrée 2008.

Voici en bref, ce qu'il a annoncé :

Tout d'abord, le ministre a insisté sur la lutte contre les inégalités. Il a ensuite évoqué les nouveautés, telles que la suppression de la carte scolaire ou l'accueil de 10000 enfants souffrants d'un handicap de plus par rapport à la précédente rentrée.

Une brochure expliquant les nouveaux programmes sera distribuée aux parents.

Il a confirmé la mise en place d'un soutien scolaire gratuit pour les élèves en difficultés ainsi que le passage à la semaine de quatre jours.

Les enseignants devraient voir leur métier revalorisé et une prime d'installation sera attribuée aux nouveaux enseignants.

Le lien vers la conférence de presse qui détaille l'ensemble des nouveautés :
http://www.education.gouv.fr/cid22138/rentree-scolaire-2008-conference-de-presse.html


Pour ceux que cela intéresse, le discours in extenso du ministre :
http://www.education.gouv.fr/cid22272/rentree-scolaire-2008-discours-de-xavier-darcos.html

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mercredi 20 août 2008

bientôt la rentrée !


Eh oui ! Les vacances sont bientôt terminées ! "Dommage" diront certains, j'en entends aussi certaines qui poussent un "ouf" de soulagement ! Si, si je vous entends !!!

Un petit article pour se remettre en jambes avant la vraie rentrée, l'occasion de faire un bilan de l'été du point de vue de l'éducation.



Tout d'abord, le 21 juillet on apprenait dans la publication d'une étude menée à l'échelon européen que les enfants peinent à apprendre à lire. Les français sont en milieu de classement et perdent des places depuis la précédente évaluation.

Un article du Figaro assez détaillé :

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/07/21/01016-20080721ARTFIG00538-les-europeens-peinent-a-apprendre-a-lire-a-l-ecole-.php

Le magazine Parents donnent son avis :

http://www.parents.fr/parent/layout/set/print/enfant/education-enfant/actualites/lecture-un-apprentissage-toujours-difficile/(gid)/157656



Ensuite, le 23 juillet le parlement a entériné le texte sur le service minimum à l'école à partir de la rentrée 2008.

L'article du Monde :

http://www.lemonde.fr/politique/article/2008/07/24/le-service-minimum-a-l-ecole-definitivement-adopte_1076568_823448.html

Celui de France2.fr :

http://info.france2.fr/education/45172360-fr.php

Et enfin un article de l'Express qui date de la semaine précedente (avant le passage de la loi au Sénat) qui est très détaillé :

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-service-minimum-adopte-par-les-deputes_531624.html



Dans les faits divers, le cas de ce professeur qui a giflé un élève après s'être fait insulté par ce dernier.

L'article du Parisien :

http://www.leparisien.fr/liveafp-france/un-professeur-insulte-gifle-un-eleve-le-tribunal-rend-son-jugement-13-08-2008-141529.php



N'oublions pas aussi l'allocation de rentrée qui est versée aujourd'hui même aux familles concernées.



C'était un récapitulatif loin d'être exhaustif mais qui nous rafraichit un peu la mémoire avant de reprendre le chemin de l'école.

L'APEM devrait se réunir avant la fin des vacances, la date n'a pas encore était fixée mais laissons le temps à tout le monde de regagner ses pénates et nous aviserons !

L'APEM SERA PRESENTE AU FORUM DES ASSOCIATIONS SAMEDI 13 SEPTEMBRE.



Venez nombreux nous poser vos questions ou nous rejoindre, nous serons au rendez-vous.

A bientôt sur le blog pour de nouvelles informations sur l'association.

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mardi 10 juin 2008

grève nationale mardi 17 juin



Mardi 17 juin, les syndicats de fonctionnaires organisent une grève nationale concernant les retraites, les salaires et le temps de travail.

D'après les échos de radio couloir, il semblerait que la grève soit suivie à Meyreuil par certaines maitresses et ATSEM de la maternelle.

Si vous avez plus d'informations, n'hésitez pas à nous les communiquer en laissant un commentaire à cet article.

IL va falloir trouver un plan B pour mardi !

lundi 26 mai 2008

y'a pas que l'école dans la vie ...

Il y a aussi le cinéma ! Et quand le cinéma parle d'école, le résultat est une Palme d'Or à Cannes !

Voici donc quelques articles et vidéos au sujet du film de Laurent Cantet "Entre les murs". Laurent Cantet est loin d'être un débutant, il a notamment à son actif deux excellents films : "Ressources humaines" et "L'emploi du temps". Deux films à voir ou à revoir.



Tout d'abord, la bande-annonce du film "Entre les murs" :





L'interview de François Bégaudeau, auteur du livre et acteur principal du film :

http://www.20minutes.fr/article/232636/Cannes-Francois-Begaudeau-Reproduire-mon-experience-de-prof-de-francais-a-l-ecran.php



L'article de 20 Minutes :

http://www.20minutes.fr/article/232741/Cannes-La-palme-d-or-pour-Entre-les-murs.php



L'article de La Croix :

http://www.la-croix.com/afp.static/pages/080525182841.hoc3b5ab.htm



La critique du film par Libération (avant les résultats) :

http://www.liberation.fr/culture/cinema/festival_cannes_2008/les_films_quinzaine/327917.FR.php



L'avis très personnel de Frédéric Bonnaud sur Europe 1 :

http://www.europe1.fr/Radio/chroniques/(id)/1119/(nom)/Politiquement-incorrect---Frederic-BONNAUD/(date)/26/05/2008

mardi 29 avril 2008

les nouveaux programmes du primaire

Aujourd'hui, Xavier Darcos a dévoilé les nouveaux programmes du primaire.

Voici une petite sélection de liens vers des articles intéressants.

l'éducation nationale :

http://www.education.gouv.fr/cid21254/presentation-des-programmes-de-l-ecole-primaire.html


20 minutes :

http://www.20minutes.fr/article/228408/France-Pas-de-revolution-dans-les-programmes-scolaires-du-primaire.php



Europe 1 avec documents audio :

http://www.europe1.fr/informations/articles/1346782/darcos-presente-sa-nouvelle-version-des-programmes-du-primaire.html



Le Monde :

http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/04/29/programmes-du-primaire-xavier-darcos-tente-de-retrouver-le-consensus_1039619_3224.html#ens_id=1013456

L'article du Monde :

Programmes du primaire : Xavier Darcos tente de retrouver le consensus
LE MONDE | 29.04.08 | 12h07 • Mis à jour le 29.04.08 | 12h07

Centrés sur la maîtrise de la langue française, les nouveaux programmes de l'école primaire pour la rentrée 2008 ont été présentés par le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, mardi 29 avril. Le gouvernement avait affiché fin 2007 la volonté de diminuer de moitié en cinq ans le nombre d'élèves en échec scolaire lourd à l'entrée au collège.

Après plusieurs semaines de débats et de consultation des enseignants, M. Darcos a tenu compte de la plupart des critiques émises envers sa réforme. La version, largement amendée, des nouveaux programmes est de nature à faire baisser la tension chez les professeurs des écoles, parmi lesquels la protestation n'a cessé de monter depuis la publication du projet, le 20 février. Les syndicats d'instituteurs ont été les premiers à lancer un mot d'ordre de grève, pour la journée d'action du 15 mai, à laquelle ont appelé les fédérations de l'éducation. La pétition "Copie à revoir", lancée par dix-neuf organisations (syndicats et mouvements pédagogiques) contre le projet de nouveaux programmes, a recueilli 31 000 signatures.

Les nouveaux textes ne remettent pas en question les principes annoncés par le ministre dès le début : des programmes "lisibles par tous", plus courts, resserrés sur les "fondamentaux", donnant la priorité à la maîtrise de la langue et insistant sur la notion d'entraînement systématique. M. Darcos écarte toute idée de recul et parle d'"enrichissement" du projet, qu'il attribue principalement à la prise en compte de la consultation des enseignants, organisée en mars dans les écoles. Les 1 100 synthèses issues de ces consultations doivent être accessibles sur le site Internet du ministère à partir du 29 avril. "Nous avons été très attentifs à ce qui nous a été dit. Tous les enseignants des écoles en France ont été consultés, déclare au Monde le ministre de l'éducation. Contrairement au procès d'intention qui nous a été fait, tout n'était pas joué d'avance."

Parmi les "points positifs", le ministère classe la lisibilité des programmes et la précision des contenus et des objectifs d'enseignement, déclinés en progressions annuelles détaillées. Dans les points "à améliorer", il cite le manque de visibilité du "socle commun des connaissances" ainsi que des "progressions jugées trop rapides ou trop ambitieuses sur certains points". Le ministère dit avoir tenu compte des "recommandations" émises par l'Académie des sciences, qui avait insisté sur la place de "l'expérimentation".La nouvelle version écarte toute confusion entre la fin de la maternelle et le début du CP, particulièrement en ce qui concerne l'apprentissage de la lecture, et tend à éliminer les autres points de discorde.

Les documents portant sur les "progressions" annuelles des élèves étaient jugés trop contraignants. Ils doivent désormais "fournir des repères" aux enseignants pour organiser le travail, et non pour définir des normes d'évaluation des élèves à la fin de chaque année. Par ailleurs, les programmes et progressions "respectent l'organisation de la scolarité en trois cycles" : maternelle, grande section, CP, CE1, CE2, CM1, CM2.

La référence au "socle commun des connaissances", issu de la loi d'orientation d'avril 2005, est désormais explicite : toutes les connaissances et compétences énumérées dans les programmes sont déclinées dans le cadre des sept grands domaines du socle commun. En français, les progressions du cycle3 (CE2, CM1, CM2), jugées trop lourdes par beaucoup d'enseignants, ont été remaniées : la maîtrise de la voix active et passive, la conjugaison au passé antérieur ou au subjonctif présent, sont reportées au collège. Mais le plus-que-parfait, le futur antérieur et le conditionnel présent sont maintenus au CM2.

D'autres apprentissages sont déplacés d'une classe à l'autre : la distinction entre phrase simple et complexe passe du CM1 au CM2 et l'approche de la coordination débute au CE2 plutôt qu'au CE1. En mathématiques, la "résolution de problèmes", que beaucoup pensaient reléguée au second plan, voit son rôle réaffirmé à tous les niveaux.

Au CP, seule la table de multiplication par 2 est demandée. Les tables par 3, 4 et 5 sont reportées au CE2. Concernant la division, autre sujet de polémique, son "sens" reste l'objet d'une "approche" au cycle 2 (grande section, CP, CE1) mais l'apprentissage de la technique opératoire est reporté au cycle 3. En sciences, "l'intérêt de l'approche expérimentale" est souligné, de même que la nécessité d'une "approche sensible de la nature".

En histoire, la chronologie est "systématiquement abordée à partir du cycle 3", et la Déclaration des droits de l'Homme, oubliée dans la précédente version du programme, est rétablie. Dans le domaine de l'histoire des arts, auquel a été intégré le cinéma, il est désormais fait référence à des "types d'œuvres" plutôt qu'à des exemples précis.

"LIBERTÉ PÉDAGOGIQUE"

M. Darcos souligne qu'il n'a pas dévié de ses objectifs. "L'essentiel de ce que nous voulions se trouve toujours dans ces textes", assure-t-il, en citant la "précision des contenus", associée à la "liberté pédagogique" laissant aux enseignants le choix des méthodes. Rappelant sa volonté de "retrouver le consensus liant l'école et les familles", M. Darcos annonce qu'un livret intitulé "Mon enfant à l'école", comprenant les programmes, les dispositifs d'accompagnement éducatif et les droits des parents, sera tiré à 4millions d'exemplaires et distribué à toutes les familles.

Dans un texte de "présentation" des programmes, le ministère dissipe certains reproches de fond. Ainsi, il indique que le découpage en disciplines "ne constitue pas un obstacle à l'organisation d'activités interdisciplinaires ou transversales", même s'il "n'en est pas moins nécessaire de réserver un horaire spécifique à l'apprentissage structuré et explicite du vocabulaire de la grammaire et de l'orthographe". Il souligne que "le professeur des écoles ne saurait être un simple exécutant : à partir des objectifs nationaux, il doit inventer et mettre en œuvre les situations pédagogiques qui permettront à ses élèves de réussir (…)". Enfin, il affirme que "l'accès au sens et l'acquisition des automatismes ne sont pas antinomiques : c'est aux enseignants de varier les approches et les méthodes pour lier ces deux composantes de tout apprentissage".

Luc Cédelle

vendredi 14 mars 2008

l'appel de jack lang et luc ferry à xavier darcos

Les nouveaux programmes suscitent la polémique. Deux anciens ministres de l'éducation nationale expriment leurs craintes aujourd'hui dans un article commun du Nouvel Observateur.

Ci-après, la copie de l'article. C'est un peu long, ils sont bavards, mais si l'on passe sur les petits règlements de compte et si vous avez fait "politique" en seconde langue au lycée, pas mal de choses intéressantes sont dites. Essayez de prendre le temps de le lire. On peut en parler, n'hésitez pas à laisser un message dans les commentaires ou dans notre forum.



Les débats de l'Obs
Non aux nouveaux programmes de l'école primaire !


Deux anciens ministres de l'Education nationale, dans des gouvernements de droite et de gauche, lancent un appel à Xavier Darcos pour qu'il renonce au «populisme scolaire» Par Luc Ferry et Jack Lang


D'aucuns seront sans doute fort surpris de trouver nos deux noms réunis au bas d'un même appel. En dépit de tout ce qui oppose nos choix politiques et philosophiques, nous avons pourtant les mêmes raisons de penser que les «nouveaux programmes de l'école primaire», rendus publics à la fin du mois de février, risquent de nuire gravement à la santé (déjà bien fragilisée) de notre système éducatif : l'avenir de nos enfants vaut bien une trêve dans nos querelles partisanes. Les parents ne doivent pas être abusés par les promesses d'un «retour aux fondamentaux» et d'une exigence accrue, auxquelles nous adhérons tous : car, sous ces slogans séduisants mais vagues, c'est exactement l'inverse que le ministère de l'Education nationale nous propose aujourd'hui.

On nous annonce des programmes «plus ambitieux», mais, sur l'essentiel, notamment la lecture, l'écriture, l'expression orale, on en rabat comme jamais sur le niveau visé. En fin de CM2, on se contente désormais d'attendre d'un élève qu'il soit capable d'«orthographier un texte simple de dix lignes lors de sa rédaction ou de sa dictée» alors que les programmes de 2002 demandaient qu'il sache rédiger un «récit» au moins deux fois plus long, mais aussi «noter des informations», «rédiger une courte synthèse» des leçons, en respectant, outre les règles d'orthographe et de syntaxe, des critères de clarté et de cohérence du propos. Soyons clairs : savoir tout juste écrire dix lignes sous la dictée ne suffit pas pour suivre une classe de 6e ! Plus grave encore, si possible : malgré les affirmations qui figurent dans la présentation des programmes, les horaires de français ne sont nullement augmentés, mais considérablement réduits par rapport à ceux de 2002 ! En 2002, le programme de français comportait obligatoirement et au minimum deux heures de lecture et d'écriture quotidiennes, auxquelles s'ajoutait le temps consacré à l'expression orale et à l'étude de la langue (grammaire, conjugaison, vocabulaire) . Soit treize heures. Il n'en reste plus que dix aujourd'hui ! Du reste, comment Xavier Darcos peut-il prétendre sans sourciller diminuer tout à la fois l'horaire hebdomadaire global (qui passe de 26 à 24 heures en raison de la suppression des heures du samedi matin), augmenter les horaires de sport et de maths, créer une discipline nouvelle (l'histoire de l'art) et, malgré cela, augmenter l'horaire de français ? Disons-le posément mais fermement : il s'agit d'un mensonge.

Paresse intellectuelle
Sur bien d'autres sujets encore, les épaisses ficelles de la com en arrivent à éclipser totalement le fond des problèmes. Pour satisfaire à la démagogie ambiante, on affirme sans vergogne que «programmes courts = programmes centrés sur les fondamentaux», alors qu'il suffit de réfléchir trois minutes pour comprendre qu'à l'évidence c'est l'inverse qui est vrai : plus les programmes sont courts dans le texte officiel, plus ils sont lourds dans la classe. Si vous mettez «la Révolution française» sans autre précision au programme, il est, au sens propre, sans limite. Un bon programme, c'est d'abord un programme qui a le courage de faire des choix et de les expliciter, ce qui suppose un peu d'espace. La première condition de l'efficacité des apprentissages, c'est leur continuité, leur cohérence, d'un jour à l'autre, d'une classe à l'autre, d'un maître à l'autre. Et cela suppose un cadre commun suffisamment clair, qui ne prête pas à une infinité d'interprétations. Le contraire même de ce que l'on découvre ici, dans un texte qui expédie l'apprentissage de la lecture et de l'écriture au CP et au CEI en 15 lignes ! Et quelles lignes ! Jugez vous-mêmes : «Dès le cours préparatoire les élèves s'entraînent à déchiffrer et à écrire seuls les mots déjà connus. Cet entraînement conduit progressivement l'élève à lire de manière plus aisée et plus rapide.» C'est tout pour le CP ! Les nouveaux programmes se vantent avec arrogance d'avoir renoncé à expliciter et à choisir, de sorte que la paresse intellectuelle et le manque de courage se parent ici des dehors du gros bons sens pour lâcher la bride à toutes les lubies pédagogiques. Ce n'est pas non plus parce qu'on ajoute le mot «morale» pour bien donner le sentiment, pas même véridique, d'un «retour à» que l'on améliore en quoi que ce soit le contenu des enseignements. Pis encore, le programme de sciences a été littéralement laminé pour faire place à de bien vagues notions d'écologie...

Vide abyssal
Nous avions ensemble, l'un comme ministre, l'autre comme président du Conseil national des Programmes, piloté le vaste chantier de refonte des programmes de l'école primaire entre 2000 et 2002. Que ce travail puisse et doive être amélioré, nous sommes les premiers à en convenir. Mais qu'on le liquide purement et simplement pour le remplacer par un vide abyssal est proprement consternant. Malgré nos divergences de fond sur d'autres sujets, nous nous étions accordés sur l'idée que l'élaboration des programmes devait être désormais transparente et publique. C'est dans cette perspective que le soin de réfléchir aux contenus d'enseignement fut confié à un groupe de personnalités reconnues, présidé par Philippe Joutard, historien et ancien recteur estimé de tous. Nous voulions ensuite que ces programmes fussent réellement utiles, non seulement aux instituteurs chargés de les mettre en oeuvre, mais aussi - c'est peut-être leur principale fonction - aux auteurs de manuels scolaires pour lesquels ils constituent le cahier des charges. Jusqu'alors, les programmes de l'école se contentaient, comme celui qu'on nous propose à nouveau aujourd'hui, d'être un catalogue de voeux pieux, du genre : «Au CM2 l'enfant maîtrise les principales règles de l'expression écrite, il sait se comporter avec respect avec autrui...», et autres déclarations aussi péremptoires qu'inopérantes. A la place de ces injonctions creuses, nous souhaitions indiquer enfin des progressions concrètes, autant que possible précieuses pour les maîtres débutants, et rassurantes, car stables, pour les plus chevronnés. Disons-le franchement, c'était une petite révolution par rapport à la langue de bois «éducnat» jusqu'alors en vigueur. Tous deux préoccupés par la montée de l'illettrisme, nous étions soucieux que, par-delà la pluralité des méthodes de lecture (il y a des centaines de manuels différents sur le marché de l'édition scolaire !), les programmes fixent enfin un cadre commun, solide et intelligible par tous. Le groupe de Joutard avait fait sur ce point un travail réellement remarquable et innovant. Ce sont tous ces efforts qui risquent d'être anéantis aujourd'hui.

Imposture
Entre autres choix forts, nous avions limité volontairement le programme de grammaire à l'essentiel : en gros, les marques du pluriel («s» et «ent»), la conjugaison, les règles les plus utiles de l'orthographe, le bon usage des «mots de liaison» et quelques autres éléments de bon sens. En contrepartie de cet authentique travail de «réduction aux fondamentaux», nous avions imposé explicitement un temps quotidien incompressible de lecture et d'écriture de deux heures trente par jour aux CP et CE1 et de deux heures par jour du CE2 au CM2, parce que des enquêtes précises de l'inspection montraient que ce temps pouvait varier de 1 à 4 selon l'enseignant ! C'était là une décision aussi inédite que cruciale. Notre conviction était que seule la pratique assidue de l'écriture et de la lecture permet aux enfants de maîtriser la langue, les exercices abstraits d'analyse grammaticale devant être réservés au collège. Les nouveaux programmes menacent de détruire ces apports bénéfiques. La vérité est qu'ils s'en moquent parce que leur seule véritable visée est un affichage politique qui relève d'une catégorie relativement nouvelle : celle du «populisme scolaire», dont on pourra se faire une première idée au travers des quelques exemples que nous avons évoqués et de ceux qui vont suivre.
Comment croire, notamment, comme le prétend sans rire le dossier de presse présentant les nouveaux textes, qu'une réforme des programmes et des horaires, quelle qu'elle soit, puisse, à elle seule, permettre de «diviser par trois en cinq ans le nombre d'élèves qui sortent de l'école primaire avec de graves difficultés» ? Même s'ils étaient sublimes, infiniment supérieurs à ceux de 2002 - ce qui est tout l'inverse -, une telle affirmation relèverait de l'illusionnisme. Il n'est pas un spécialiste du système scolaire pour y croire une seconde tant il est évident que l'échec scolaire relève de bien d'autres paramètres. Un bon programme n'est jamais la condition suffisante du succès : au mieux, et c'est déjà beaucoup, il favorise la réussite du plus grand nombre, quand un mauvais le handicape sévèrement. En revanche, l'opération politicienne est transparente : elle consiste à faire croire à un public ignorant des textes en vigueur, mais qu'une sourde angoisse associée au sentiment diffus que «tout fout le camp» prédispose à avaler la couleuvre, que les programmes élaborés en 2002 étaient «modernistes», écrits dans un jargon incompréhensible, bref, «soixante-huitards» (ce qui pour l'un d'entre nous au moins est un comble !), et qu'il est temps de restaurer les bonnes vieilles recettes du temps de nos aïeux. Succès garanti dans les chaumières. Si c'était vrai, nous signerions peut-être des deux mains (encore que l'idéalisation du passé ne soit jamais un guide sûr), mais c'est en l'occurrence une imposture. On laisse entendre, par exemple, que les actuels programmes d'histoire sont non chronologiques ou qu'ils ne comportent aucune référence aux personnages et aux événements concrets, que la grammaire à l'ancienne, comme on dit des confitures, n'est plus enseignée, qu'on ne fait plus de dictées, de rédactions ni de récitations, etc., mais tout cela est faux, archifaux. Cela fait belle lurette - depuis Chevènement, à vrai dire que l'enseignement de l'histoire est redevenu chronologique et, dans nos documents d'application de 2002, on trouve toutes les références précises aux dates, événements et personnages principaux.

Reniement
On dit encore, comme l'a fait d'ailleurs à juste titre le président de la République, que c'est désormais la nation tout entière qui doit s'intéresser aux contenus d'enseignement et qu'il ne faut plus les réserver à d'obscurs experts au jargon digne des médecins de Molière. Mais de nouveau la réalité est en contradiction radicale avec l'affichage démagogique. S'agissant des nouveaux programmes, nul ne parvient à savoir, pas même les anciens ministres de l'Education que nous sommes, comment et par qui ils ont été rédigés ! Et pour cause. Les groupes d'experts, présidés et composés par des personnalités identifiables et reconnues, ont disparu. Le Conseil national des Programmes a été supprimé, et l'Inspection générale elle-même n'a pas été saisie du dossier ! Est-il raisonnable de laisser de simples conseillers du ministère ou de l'Elysée élaborer dans l'opacité la plus totale des textes voués à régir l'école de la nation pour dix ans au moins et qui concernent des millions de familles et de citoyens ? Prenons un exemple tout à fait concret : dans les nouveaux programmes, décision a été prise sans aucune concertation de diminuer environ par trois le temps consacré à l'enseignement de l'histoire et de la géographie afin de faire plus de place au sport et aux mathématiques : ce choix lourd de menaces ne peut-il être discuté publiquement ? Tous les démocrates ne peuvent que rejeter cette méthode aberrante.
En 2004, Xavier Darcos, alors ministre délégué à l'Enseignement scolaire, publiait avec l'un d'entre nous les programmes élaborés sous l'égide de Jack Lang : belle preuve d'ouverture d'esprit et de continuité. Dans la préface, signée Ferry-Darcos, nous faisions l'éloge de ce travail et nous lui donnions notre imprimatur. Pourquoi ce reniement aujourd'hui sinon pour des motifs de pure communication, parce que le «look réac» plaît, hors de toute réflexion, à un certain électorat. S'il suffisait d'être réactionnaire pour être génial, cela se saurait. Nous en appelons donc à l'honnêteté de Xavier Darcos et à son sens des responsabilités : il faut cesser de bouleverser sans cesse élèves, parents et professeurs à chaque changement de gouvernement ! Il faut au contraire préserver ce qui a été fait de bon par le passé, quelle qu'ait été la majorité de l'époque. Les professeurs ont plus qu'assez de ces changements aussi incessants qu'inutiles. S'il y a quelques points à modifier, qu'on les modifie en conservant l'essentiel, mais qu'on ne sacrifie pas l'intérêt des enfants et des professeurs à des motifs de pure tactique politicienne.


Luc Ferry

Philosophe et auteur de nombreux ouvrages, Luc Ferry a été ministre de la Jeunesse, de l'Education nationale et de la Recherche, de 2002 à 2004, du gouvernement Raffarin.


Jack Lang

Député socialiste du Pas-de-Calais, ancien ministre de la Culture, Jack Lang a été ministre de l'Education nationale, de 1992 à 1993, du gouvernement Bérégovoy et, de 2000 à 2002, du gouvernement Jospin.



Gilles Anquetil
Le Nouvel Observateur



Voici le lien vers l'article sur le site du Nouvel Obs :

http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p20080313/articles/a369288-.html



La présentation des nouveaux programmes du primaire. Discours de Xavier Darcos du 20 février 2008, sur le site de l'éducation nationale :

http://www.education.gouv.fr/cid21007/presentation-des-nouveaux-programmes-du-primaire.html

Vous pouvez donner votre avis sur le site de l'éducation nationale en cliquant sur "donnez-nous votre avis" dans la colonne de droite.



Toujours intéressant, le décriptage du "café pédagogique" :

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2008/03/14032008Accueil.aspx

mercredi 20 février 2008

la réforme des programmes scolaires

C'est avec un peu d'avance que le blog reprend du service mais l'actualité est importante aujourd'hui. En effet, Xavier D'arcos a annoncé ce matin son projet de réforme des programmes scolaires de la maternelle et du primaire.

Tout d'abord, la semaine sera plus courte. Elle passera de 26 heures hebdomadaires à 24 heures. Le samedi ne sera pas remplacé par le mercredi ou par des jours en moins sur les vacances scolaires.

Les élèves de primaire auront plus d'heures de maths et à des horaires précis contrairement à ce qui se passe actuellement ou l'enseignant a le choix d'un créneau horaire dans son emploi du temps.

Ils auront plus de leçons de vocabulaire. le système d'apprentissage de la lecture restera au choix des enseignants.

Le sport occupera 4 heures et non plus 3 heures.

Les enfants vont bénéficier de cours d' "instruction civique et morale". Ils vont apprendre les emblêmes et les valeurs françaises (et européennes) et quelques notions de droit de base telles que "la liberté de chacun s'arrête là où commence celle d'autrui". Ils devront se lever quand ils entendront la Marseillaise. Ils vont aussi bénéficier de cours de politesse.

Malheureusement l'histoire et la géographie vont souffrir de ces nouveaux programmes. Les élèves apprendront seulement quelques grands personnages et quelques dates importantes. Les sciences elles aussi vont être sacrifiées.

Les enfants devront avoir acquis un socle commun de connaissances et le niveau d'entrée en 6ème devrait augmenter.

Des cours de soutien devraient aider les élèves en difficulté en petits groupes pendant les 2 heures ainsi libérées.


Pour vous aider à vous faire une opinion, quelques liens intéressants :

Le café pédagogique :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2008/02/20022008Accueil.aspx

Europe 1 :
http://www.europe1.fr/informations/articles/803928/darcos-presente-aujourd-hui-la-nouvelle-ecole-primaire.html

Le site de l'éducation nationale :
http://www.education.gouv.fr/cid21007/presentation-des-nouveaux-programmes-du-primaire.html

Le programme en détails de l'éducation nationale :
http://media.education.gouv.fr/file/02_fevrier/24/3/BOEcolePrimaireWeb_24243.pdf

mardi 29 janvier 2008

les toilettes scolaires font fuire les élèves

Aujourd'hui l'Observatoire national de la sécurité des établissements a publié un rapport sur le problème des toilettes scolaires.

En effet, une partie des élèves préfèrent se retenir toute la journée plutôt que d'utiliser les toilettes de leur école avec à la clé des problèmes d'infection, de fuite ou de constipation.

Pour un peu plus d'information, voici deux liens. Le premier est une interview sur Europe 1 et la seconde, le rapport de l'ONS in extenso.

http://www.europe1.fr/informations/articles/795301/ecole--quand-les-enfants-ne-veulent-pas-aller-aux-toilettes---.html

ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/syst/ons/sanitaires.pdf

vendredi 18 janvier 2008

grève nationale le 24 janvier

L'école maternelle sera fermée jeudi 24 janvier.

Il n'y aura donc pas classe, pas de cantine ni de garderie.

Commencez à vous organiser !

Si quelqu'un sait quelque chose au sujet du primaire, merci de laisser un message dans les commentaires.


note du 21/01/08 : il semblerait que le repas de la cantine du 24 janvier ait été facturé malgrè la fermeture totale de l'école. Y-aura-t'il une régularisation le mois prochain ? affaire à suivre ...

note du 23/01/08 : l'école primaire sera fermée jeudi 24 janvier

note du 26/01/08 : la régularisation du règlement de la cantine pour la journée de grève se fera sur la facture n°4

jeudi 20 décembre 2007

nouvelles pistes de réforme pour l'école maternelle

Le ministre Xavier Darcos a chargé le linguiste Alain Bentolila de rédiger un rapport sur l'école maternelle. Ce dernier lui a été remis hier et comporte un certain nombre de réformes que le linguiste souhaiterait voir mise en place.

Pour vous faire une opinion, voici comme d'habitude une petite sélection de liens intéressants :

Tout d'abord, la dépêche afp :

http://www.france24.com/france24Public/fr/administration/article-afp.html?id=071219122434.z7b253p7&cat=france

La copie de la dépêche :

Un rapport sur l'école préconise la scolarité obligatoire à 3 ans

Le linguiste Alain Bentolila préconise dans un rapport sur l'école maternelle qu'il doit remettre mercredi à Xavier Darcos "un nouveau mot par jour", la "scolarité obligatoire à trois ans" mais déconseillée à deux, ou encore "un pacte entre les parents et la maternelle".

Commandé fin septembre par le ministre, ce rapport, ainsi que les conclusions d'un groupe de travail piloté par la Direction générale de l'enseignement scolaire (Dgesco) et réunissant syndicats et parents d'élèves, doit donner lieu à des mesures "début 2008", selon le ministère.

Pour faire de l'école maternelle "une école à part entière et non une école entièrement à part", le célèbre linguiste préconise dans son rapport en premier lieu "son inscription claire dans le cadre de l'obligation scolaire", aujourd'hui entre 6 et 16 ans. Il s'agit, explique-t-il d'éviter que les parents aient le choix, selon les jours, d'envoyer ou non leurs enfants à l'école.

En revanche, il recommande un "désengagement progressif" de la scolarisation à deux ans, dans laquelle il voit une transformation de l'école maternelle en "garderie". M. Bentolila souhaite en effet que les apprentissages progressifs de la langue prennent une place plus importante, afin que les enfants arrivent au CP avec "un degré de lucidité" suffisant sur le fonctionnement du langage pour "entrer dans l'écrit", par le biais d'"ateliers spécifiques, obligatoires et quotidiens" sur la communication, les sons, la syntaxe, les "gestes graphiques".

"Apprendre à lire n'est pas apprendre une langue nouvelle: c'est apprendre à coder différemment une langue que l'on connaît déjà", argumente M. Bentolila. Il recommande aussi que les enfants écoutent "deux fois par jour" des textes "aussi éloignés que possible de la langue orale familière". M. Bentolila rappelle que pour bien apprendre à lire, les enfants doivent avoir acquis à la maternelle leur "propre dictionnaire de mots oraux" de 2.500 à 3.000 mots afin de comprendre le sens des mots qu'il apprend à déchiffrer. Il recommande donc d'apprendre "un nouveau mot par jour".

Par ailleurs, parmi ses 15 recommandations, il préconise un "pacte" avec les parents en organisant notamment "des rencontres individuelles obligatoires avec les parents en début d'année et chaque trimestre", ainsi qu'une meilleure "formation" initiale et continue des enseignants, avec un module spécifique de 50 heures "obligatoires".

Il suggère la rédaction de "programmes" de l'école maternelle qui détailleraient "pour chacune des trois années (...) les progressions spécifiques".

© 2007 AFP - Dominique Faget


Le document France info où l'on peut écouter le linguiste :

http://www.france-info.com/spip.php?article54205&theme=9&sous_theme=43



L'article du Figaro :

http://www.lefigaro.fr/actualites/2007/12/07/01001-20071207ARTFIG00003-premieres-pistes-de-reformes-pour-lecole-maternelle.php

La copie de l'article :

Premières pistes de réformes pour l’école maternelle

Deux rapports préconisent de privilégier l’expression orale et souhaitent une meilleure formation des maîtres.

Des maternelles devenues des «garderies», des enseignements déstructurés et des «instits» peu ou mal formés : pour Alain Bentolila, linguiste missionné par Xavier Darcos sur le sujet, l’école maternelle est loin d’obtenir le prix d’excellence. «Elle ne réduit pas les inégalités sociales de départ. Sa valeur ajoutée est faible», regrette le linguiste, selon qui «97 % des enfants en difficulté dès le plus jeune âge le seront toujours au collège». Pour y remédier, il s’apprête à remettre une quinzaine de propositions. Parallèlement, un rapport de la Direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO) au ministère de l’Éducation en propose huit. Le ministre tranchera l’année prochaine.

Progression des enseignements. Selon Alain Bentolila, il faut établir clairement la progression des apprentissages et mettre en place des programmes clairs entre la petite et la grande section. Le passage de la grande section de maternelle au CP doit être «négocié» avec plus de douceur, notamment par une meilleure coordination entre instituteurs. La grande section ne doit par ailleurs pas proposer une anticipation de l’apprentissage de la lecture.

Expression orale. Si les enfants n’ont pas assez de compétences pour apprendre à lire, ce n’est pas à cause des méthodes de lecture, mais parce qu’ils ne parlent pas assez bien. Il est beaucoup plus difficile de maîtriser l’expression orale que d’apprendre à lire. Les élèves ne possèdent «pas assez de mots de vocabulaire», assure Bentolila, qui préconise des «leçons de mots». La DGESCO propose également des «groupes de langage».

Formation des enseignants. Des modules spécifiques de formation pour les enseignants de maternelle devraient être mis en place, selon Alain Bentolila et la DGESCO. Aujourd’hui, ils bénéficient «au mieux de quinze heures de cours pendant leurs deux années de formation. Et parfois d’aucune». On ne peut traiter de la même façon des enseignants qui vont s’occuper de gamins de 3 ans et ceux qui instruisent des enfants de 10 ans, estime-t-il. Trop d’enseignants vont selon lui en maternelle «parce que c’est sympathique, les enfants sont petits et parce que c’est plus facile qu’en primaire. Ils apprécient aussi le fait d’être peu évalués…»

La maternelle avant 3 ans. Pour Alain Bentolila, l’entrée en maternelle ne devrait pas avoir lieu avant l’âge de 3 ans révolus. «Avant, il s’agit d’une pure garderie», estime-t-il. Pour compenser, «Il ne devrait pas y avoir» une seule moyenne ou grande entreprise sans crèche, les structures communales devraient être «plus nombreuses». À l’inverse, le rapport de la DGESCO préconise d’«assurer en priorité la scolarisation des moins de 3 ans dans les secteurs situés dans un environnement social défavorisé».

Les inspecteurs. Bentolila souhaite le retour des inspecteurs venus de l’école maternelle qui existaient il y a vingt ans. Ils ont été remplacés par des inspecteurs venant du secondaire «qui n’y connaissent rien», affirme-t-il.

Marie-Estelle Pech



Europe 1 en audio :

http://www.europe1.fr/informations/articles/775787/un-rapport-recommande-la-scolarite-obligatoire-des-3-ans.html



Enfin, pour en savoir un petit peu plus sur Alain Bentolila, un portrait à charge de Libération :

http://www.liberation.fr/transversales/portraits/240687.FR.php



Ce rapport m'intrigue pour tout vous dire ! Je n'avais pas l'impression que les enfants en maternelle étaient dans une sorte de garderie améliorée. Il me semble, bien au contraire, qu'ils ont déjà un programme assez strict à acquérir avant l'entrée au CP.

La scolarité obligatoire à 3 ans est déjà quasiment dans les faits, puisque presque tous les enfants sont scolarisés à cet âge-là. Si l'école devient vraiment obligatoire, alors plus questions de manquer la classe pour cause de petit rhume ou de week-end prolongé ! En revanche, plus questions non plus pour les écoles de refuser de scolariser les enfants ayant des problèmes de santé ou de comportement sous prétexte que l'école n'est pas obligatoire, comme on le voit malheureusement encore trop souvent.

Et vous, qu'en pensez vous ?

mardi 11 décembre 2007

un service minimum dans les écoles primaires en cas de grève

Le ministre de l'éducation nationale Xavier Darcos a annoncé aujourd'hui sur Europe 1 les nouvelles mesures qu'il souhaite mettre en place dès septembre 2008.

Le ministre souhaite que les enfants puissent être accueillis dans les écoles même en cas de grève des enseignants, comme au collège et au lycée.

Il souhaite également faire disparaître la carte scolaire et laisser ainsi libre choix de l'établissement scolaire aux parents.

Voici les documents pour vous faire une opinion :

sur le site d'Europe 1, vous pouvez écouter une partie de l'interview
http://www.europe1.fr/informations/articles/772882/darcos-annonce-un-flot-de-mesures-pour-l-ecole.html




Le Monde
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-33560376@7-37,0.html


Copie de l'article du Monde.fr :

Darcos veut un service minimum d'accueil à l'école à la rentrée


Le ministre de l'Education nationale souhaite qu'un service minimum d'accueil dans les écoles primaires soit mis en place à la prochaine rentrée scolaire pour aider les parents en cas de grève.

"Je souhaite rendre possible, dès la rentrée prochaine, un service minimum d'accueil dans les écoles", a déclaré Xavier Darcos lors d'une conférence de presse, selon le texte de son intervention transmis à la presse.


Le ministre a précisé que les sommes non payées aux fonctionnaires grévistes dépendant de son ministère seraient versées aux communes à cette fin.

"Je souhaite que partout où les communes le souhaiteront ou l'accepteront, nous puissions reverser à ces communes, sur les parties de salaires qui ont été retenues pour faits de grève, reverser des aides, des subventions, qui permettront de mettre en place les services d'accueil minimum dans les écoles primaires", a-t-il dit.

Xavier Darcos a précisé qu'il engagerait au cours des prochaines semaines, "une discussion avec les représentants des collectivités locales, des familles et des partenaires sociaux pour en définir les modalités".

La présidente de la fédération de parents d'élèves Peep se dit très favorable à la mise en place d'un service minimum, dans un entretien publié dans Le Figaro.

Mais, prévient Anne Kerkhove, "nous ne voulons pas une simple garderie. Cela ne sert à rien". "En revanche, on peut imaginer que soient mises en place, les jours de grève, des activités pour les enfants", ajoute-t-elle.

Jean-Baptiste Vey



Le Figaro
http://www.lefigaro.fr/actualites/2007/12/11/01001-20071211ARTFIG00105-xavier-darcos-va-lancer-le-service-minimum-a-lecole.php


Copie de l'article du Figaro :

Xavier Darcos va lancer le service minimum à l'école

Le gouvernent réfléchit à trois pistes pour ouvrir les écoles primaires pendant les grèves.

Les garderies d’enfants organisées à la dernière minute par des parents stressés seront-elles bientôt rangées au rayon des mauvais souvenirs ? Le ministre de l’Éducation, Xavier Darcos, doit livrer aujourd’hui trois pistes qui pourraient révolutionner la vie des parents d’élèves du primaire les jours de grève. Les collèges et les lycées sont, eux, déjà tenus de rester ouverts les jours de grève. L’hypothèse d’un «accueil minimum» dans les écoles primaires en cas de conflit social avait été abordée par Nicolas Sar­kozy pendant la campagne présidentielle puis par François Fillon cet été et enfin par Xavier Darcos le mois dernier. Une idée simple mais un projet sensible sur lequel des concertations s’ouvriront dès le début de 2008 avec toutes les parties concernées (syndicats d’enseignants, association des maires de France et par ents). L’objectif étant, selon un expert gouvernemental, d’assurer l’ouverture de toutes les écoles «coûte que coûte» en respectant le droit de grève des enseignants.

Les deux premières pistes faisaient encore hier soir l’objet de discussions au sein du ministère. La première est la plus radicale mais aussi la plus incertaine : elle reposerait sur le vote d’une loi faisant obligation d’accueillir les enfants.

La seconde piste gouvernementale est aussi conflictuelle. L’État pourrait financer certaines activités des collectivités locales en matière d’accueil. Petite révolution qui pourrait faire grand bruit : l’argent pourrait provenir des retenues de salaire des enseignants pendant les jours de grève. En somme, les grévistes paieraient pour l’accueil de leurs élèves. Certaines collectivités organisent déjà des tours de garde pour dépanner les familles dans les écoles primaires en cas de grève. Une pratique que le gouvernement souhaite développer. Lors de la grève du 20 novembre dernier, les mairies ont d’ailleurs été plus nombreuses que d’habitude à organiser des garderies, notamment en Ile-de-France et en particulier dans les Hauts-de-Seine.

«Lorsque l’école accueille les élèves alors que les professeurs sont en grève, explique-t-on de source gouvernementale, on n’est plus sur du temps scolaire, mais sur du temps périscolaire. Cela relève donc des ­collectivités locales.» S’agit-il d’une façon pour le gouvernement de renvoyer la balle aux communes ? Aujourd’hui, si la totalité des enseignants font grève dans une école primaire, le directeur peut estimer que les conditions de sécurité ne sont pas assurées. Il doit référer de ce problème au maire ou à l’inspecteur d’académie, qui décident ou non de fermer l’école.

Informer les parents

Le maire peut ouvrir les portes même sans enseignants, en organisant un tour de garde. Aucune disposition législative ne le force toutefois à assurer cet accueil. Tout repose sur sa bonne volonté. Selon son bord politique, il peut se montrer plus ou moins conciliant. Dans plusieurs municipalités, comme Antony ou Meudon, les maires ont pris l’initiative d’ouvrir les centres de loisirs les jours de grève. Mais les élus ne sont pas forcément favorables à une généralisation de ces initiatives : «Nous ne souhaitons pas que le gouvernement règle le problème en imposant de nouvelles charges aux collectivités», explique-t-on à l’Association des maires de France. Tout dépend aussi des possibilités financières des collectivités. Ces «garderies» sont encore rarement assurées, car il n’est pas évident de trouver du personnel au pied levé. Ce n’est pas l’avis de Jean-Yves Senant, maire d’Antony : «Nous disposons d’un réseau d’animateurs mobilisés le mercredi mais qui peuvent être disponibles si on les prévient suffisamment à l’avance.» Il assure que l’accueil de 60 enfants le 20 novembre n’a coûté à la ville que 1 000 euros.

Troisième et dernier volet de réflexion pour le ministre : lorsque aucune solution n’a pu être trouvée pour accueillir les enfants, les directeurs sont censés informer les pa­rents assez tôt afin qu’ils puissent prendre les dispositions nécessaires pour les faire garder. L’usage veut qu’ils soient prévenus dans les ­carnets de correspondance et par affichage devant l’école. «C’est loin d’être systématique», précise-t-on au ministère de l’Éducation nationale. Xavier Darcos entend que, au moins, cette pratique soit respectée.

Marie-Estelle Pech et Aude Sérès



Il est dommage qu'on ne puisse écouter sur le site d'Europe 1, l'intervention de deux institutrices à la retraite qui ne trouvaient rien de spécial à redire au projet de Xavier Darcos sur le service minimum. Elles désiraient simplement insister sur le fait que les grèves sont en fait très "rares" sur une année scolaire. En revanche, les absences d'instituteurs malades ou en stage de formation ne sont bien souvent pas remplacées, ou alors tardivement et là, il y a un vrai problème d'après elles mais l'annonce d'une augmentation du nombre de remplaçants serait certainement moins "spectaculaire" qu'une hypothétique résolution de l'absence des instits pour cause de grève. Ces jours-là, les enfants, nous le savons bien, sont très souvent accueillis en répartition par les instits non grévistes.

vendredi 7 décembre 2007

un peu de lecture ...




Oui, c'est bien de lecture qu'il s'agit !

Voici un lien vers un site intéressant qui se nomme "café pédagogique". Il est rédigé par une association d'enseignements et des chercheurs qui réfléchissent sur les différents thèmes ayant un rapport avec l'école et l'enseignement.

Dans l'article qui suit, "café pédagogique" reprend l'étude pirls qui révélait le faible niveau en lecture des élèves français du primaire. Les pistes de réflexion sont nombreuses mais que faut-il faire concrètement ?


http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lesysteme/Pages/2007/87_Lecture.aspx

mercredi 28 novembre 2007

jeu du foulard, jeu de massacre

Des parents du primaire nous ont contacté par l'intermédiaire de notre adresse mail pour nous soumettre leur inquiétude face au tristement célèbre jeu du foulard ou son cousin le jeu de la tomate. Tout deux sont des jeux qui consistent à couper la respiration jusqu'à la limite de l'évanouissement. Il semblerait que certains de nos enfants "jouent" à ces jeux.

Le problème a été évoqué lors du dernier conseil d'école :

http://apemeyreuil.blogspot.com/2007/11/le-compte-rendu-du-primaire-du-9.html


Les enseignants ne souhaitent pas communiquer en classe sur ce thème de peur de susciter la curiosité des enfants qui ne connaitraient pas ces pratiques. Il s'avère que cette manière de faire va à l'encontre des souhaits de Xavier Darcos, le ministre de l'éducation nationale dont vous pouvez lire les recommandations dans le lien suivant :

http://www.education.gouv.fr/cid5173/declaration-sur-les-jeux-dangereux-a-l-ecole.html

En attendant que les enseignants se décident à aborder ce sujet douloureux dans les classes, voici quelques liens pour vous aider à évoquer le sujet en famille :

le site de l'APEAS (association de parents d'enfants accidentés par strangulation) :

http://www.jeudufoulard.com/index.html

leur brochure au format pdf :

http://www.jeudufoulard.com/pdf/br_apeas.pdf

la brochure de l'éducation nationale qui est théoriquement distribuée dans les écoles (format pdf, 15 pages) :

http://eduscol.education.fr/D0203/jeux_dangereux.pdf